Eurovision

www.metrofrance.com a écrit:Eurovision : "Allez, ola, olé" fait flop
Tandis qu'avec son tube de l'été le Français Jessy Matador est arrivé douzième, Lena, une Allemande de 19 ans a remporté haut la main l'Eurovision avec un titre en anglais.
La chanteuse Lena, représentant l'Allemagne, gagnante de l'Eurovision le 29 mai 2010 à Baerum, en Norvège

La chanteuse Lena, représentant l'Allemagne, gagnante de l'Eurovision le 29 mai 2010 à Baerum, en Norvège

Succédant à la Norvège, l'Allemagne a remporté le 55e concours de l'Eurovision pour la deuxième fois de son histoire.

La jeune Lena, son porte-drapeau de 19 ans a largement dominé le classement des 25 nations finalistes devant la Turquie et la Roumanie, avec "Satellite", un titre en anglais qui est déjà un tube outre-Rhin.

Avec "Allez, Ola, Olé", une chanson aux airs d'hymne de football ou de rengaine estivale sponsorisée par une chaîne de télévision, le représentant de la France Jessy Matador a fini douzième. Pas glorieux, mais pas si mal.

Il faut dire que le vote fut "très géopolitique" se consoleront les nostalgiques de Marie Myriam. C'est en tout cas ce qu'ont expliqué Stéphane Bern et Cyril Hanouna qui ont tenté de leur mieux de donner vie au divertissement paneuropéen pour France 3.

Alors, chauvins nos deux commentateurs ? Pas tant que ça, car les votes des uns et des autres laissent parfois entrevoir des préférences géographiques ou linguistiques, après tout ni illogiques ni illégitimes.

"On n'a pas à rougir" ont aussi affirmé les commentateurs français. Nous spectateurs, certainement pas, mais ces deux-là c'est à voir... Il est vrai qu'il n'est pas simple de donner un intérêt à ce show qui balance sans cesse de la pop au kitsch et du ringard au sans nom.

Quoi qu'il en soit, en cette période de crise économique, il est à noter que parmi les participants, nombre de pays devaient croiser les doigts pour ne pas l'emporter.

En effet, le règlement veut que le vainqueur assume l'organisation de l'édition suivante, or d'année en année, le coût de l'opération ne cesse d'augmenter.

Sans atteindre le budget pharaonique de 32 millions d'euros investis l'an dernier lors de l'édition russe de l'Eurovision, cette année la chaîne publique norvégienne NRK en a déboursé 25, au point de devoir renoncer aux droits de retransmission du Mondial de football en Afrique du Sud, et selon un sondage, d'écoeurer 43% des Norvégiens convaincus d'un gaspillage de leur redevance audiovisuelle.